Le gouffre

Peu être ce lion par sa nonchalance
me fera penser à Toi
Peu être ce puma par ces yeux farouches
me fera penser à Toi
Peu être ce lynx par la couleur de son pelage
me fera penser à Toi
Peu être ce nuage par sa pureté
me fera penser à Toi

Mais rien ne sera Toi

Peu être cette photo de Toi qui me regarde
me fera penser à Toi
Peu être ce panier vide
me fera penser à Toi
Peu être un cliqueti de pas
me fera penser à Toi
Peu être ta place au soleil
me fera penser à Toi

Mais rien ne sera plus Toi
Je t'ai perdu à jamais

Peu être cette route maudite 
me fera penser à Toi
Peu être cette heure de la soirée
me fera penser à Toi
Peu être cette aube grise
me fera penser à Toi
Peu être ma solitude
me fera penser à Toi

Mais plus rien ne sera Toi
Tu t'es effacé pour toujours
Pour tout le reste des jours de ma vie
pour tout le reste de mon amour
Tu ne sera plus là TOI
Tu ne sera plus qu'une ombre
un souvenir
un reste de bonheur
mêlé d'horreur
Pour combien d'heures encore
vivras tu dans mon cœur
je ne sais pas
à la fois je désire oublier
à la fois je désire que tu vives
encore en moi
par mes souvenirs qui te font briller
et mon coeur qui te demande
et mes yeux qui te cherchent

Mais rien ne sera plus Toi
plus rien

Je mesure la dimension de ta présence
dans le gouffre de ton absence
dont je ne vois pas la limite
et ou je tombe
et dont le noir m'ensserre
et la fin de cette souffrance
ne sera qu'à la fin de ma vie

JILL20140917

Le chat de Charles Beaudelaire

SWEET LILOU1

C'est l'aube, il va faire beau

que vaut l'aube sans toi ?

Quand je viens à côté de toi

je regarde ton tombeau

J'essaie de voir à travers

quelques centimètres de terre

mais elle cache bien ses enfants

quand elle les reprend

la terre mère

Je ne vois rien rien rien

rien d'autre que mon chagrin

rien au travers de la terre

que quelques pierres

Il ne reste rien de toi

que quelques photos

et un morceau de bois

posé sur tes os

Mon amour ma tendresse mon cœur

ma vie mon enfant ma chaleur

ma merveille mon tout petit

mon petit Prince mon ami

ma fripouille mon bandit

ma pureté mon cœur mon enfant chéri

mon sauvage mon fripon ma douceur

mon idole mon timide ma lumière

mon fidèle mon ange mon cœur

mon enfant chéri mon tout petit

il ne reste rien de toi sous cette terre voleuse

qui a pris ta vie

il ne reste que moi comme une pleureuse

a chercher ton énergie

sous cette terre porteuse qui t'as repris

tu es à l'abri

de trop d'amour

mon enfant mon amour

moi aussi je suis mère, terre

tu offres la joie de la vie

puis tu donnes la mort amère

tu remplis de tristesse mon univers

en volant mon meilleur ami

mon bandit mon enfant chéri

je suis malade de douleur

tu m'as arraché le cœur

coupé le souffle vital

toi ma rivale

il n'y a plus de jour

plus que la nuit

tu m'as pris mon amour

tu as pris ma vie

et quand point l'aurore

c'est sur la mort

JILL20140901

L'inconnue

.

Je sais que mes rêves ne deviendront jamais avenir.
Je ne suis pas à l'avenir ni au présent, ni au passé.
Mes rêves même me chassent.
Je ne suis pas d'ici et ne sais d'où je suis.
L'ailleurs serait mon royaume, mais me renie.
Je ne sais où je vais.
Ma seule nature est d'être une étrangère,
mais avant d'être l'étrangère,
je suis une inconnue.

Voici, ici je me livre à vous
Pour vous dire je ne sais d'où je suis
L'avenir pour moi n'est qu'un trou
Et mes souvenirs bien vite me fuient

Où pourrai-je reposer
Mon front pour le soulager ?
Où pourrai-je enfin trouver
La voix qui me troublerait ?

Je vous le dis
Je ne suis pas d'ici
Je n'ai pas de patrie
Je cherche l'étreinte d'une main amie
Une paume posée sur ma tête alanguie

Reviendrai-je jamais d'où je suis partie ?
Reviendrai-je jamais quelque part ?
Je suis née à nulle part
Ma mère était de la race que tous fuient

Je te cherche
Es-tu mort ?
Est tu vif ?
                                                 Je suis seule et je crie

                                              JILL101

Une rose noire pour ton espoir

 L'espoir n'est qu'un leurre
Qui nous fait croire qu'on peut toucher le soleil.
Qui nous asservit pour la recherche d'un but incertain.
Qui nous dresse et nous fait marcher comme un vivant
Alors que l'on est mort à la première minute d'existence.
Qui nous fait patienter alors qu'il nous manque le temps.

JILL180

et si ...

et si ... Tu ne m'avais pas donné tout ce bonheur...Je n'aurai pas eu tout ce chagrin
et si ... ce jour là elle ne t'avais pas amené à moi tout minuscule dans une petite boite de fromage blanc
et si ... J'avais réussi à te faire adopter avant de t'adopter moi même
et si ... Tu n'avais pas été si malade lorsque tu étais si petit
et si ... tu n'avais pas été aussi merveilleux a tel point que tout était terne autour de toi
et si ... j'avais eu encore plus peur pour te protéger mieux
et si ... ce mercredi je ne m'étais pas fait si mal au dos
et si ... ce jeudi on avais pas été cambriolé
et si ... ce vendredi soir ce n'avait pas été la St valentin et que tout le monde était sorti
et si ... ce soir la je ne m'était pas endormie en bas
et si ... Il n'y avait pas eu cette tempête
et si ... Mon voisin n'avait pas fait tout ce tapage cette nuit la dans son jardin
et si ... Tu n'avais pas pleuré pendant une heure aussi tard alors que j'étais déjà dans les nimbes et que le sort était en train de se jouer
et si .... Il n'avait pas ouvert quand j'ai dit d'ouvrir
et si ... je ne m'étais pas rendormie tant épuisée j'étais
et si ... tu n'était pas aller jusqu'à cette route maudite
et si ... Cette voiture n'était pas arrivée à cette seconde si il avait pu avoir un feu rouge de plus
et si ... tu avais été plus vite ou moins vite plutôt a droite qu'a gauche ou a gauche qu'a droite
et si ... tout ne s'était pas ligué pour arriver à cette soirée si noire si venteuse si agitée si angoissante
et si ... Je t'avais chercher mieux plus vite plus loin
et si ... Je n'avais pas ressenti ce VIDE déjà une heure après ton départ
et si ... je ne t'avais PAS retrouvé MORT allongé de toute ta beauté et ta noblesse
et si ... Tu ne m'avais pas donné tout ce bonheur...Je n'aurai pas eu tout ce chagrin
et si ...
et même si ...
Jill140524

Le Petit Prince de Antoine de Saint Exupéry - La fin du livre et de l'histoire

Mon Aurore de ce jour

Canto Della Terra (Hymne À La Terre)

Si lo so Amore che io e te

Oui je sais Mon amour que toi et moi

Forse stiamo insieme Solo qualche istante

Sommes ensembles peut etre que Pour un instant

Zitti stiamo Ad ascoltare il cielo Alla finestra

Silencieux A la fenêtre Nous écoutons le ciel

Questo mondo che Si sveglia e la notte è

Et le monde Qui s'éveille et la nuit qui est

Già così lontana Già lontana

Déja si loin,Déja loin.

[Refrain]

Guarda questa terra che Che gira insime a noi

Regarde cette terre Qui tourne, comme nous

Anche quando è buio

Même dans le noir.

Guarda questa terra che Che gira anche per noi

Regarde cette terre Qui tourne aussi pour nous

A dorci un po'di sole, sole, sole

Pour nous donner un peu de solei, soleil, soleil

My love che sei l'amore mio

My love, tu es mon amour

Sento la tua voce e ascolto il mare

J'entends ta voix et j'écoute la mer

Sembra davvero il tuo respiro

Elle semble vraiment être ta respiration

L'amore che mi dai Questo amore che

L'amour que tu me donnesCet amour qui

Sta lì nascosto In mezzo alle sue onde

Est là à l'abri Au mileu de ses vagues

A tutte le sue onde Come una barca che

De toutes ses vagues Comme une barque qui...

[Refrain]

Amitié

Un petit animal blessé
Est venu un jour se réfugier
Dans ma maison
Je lui ai donné un nom
Je l'ai adopté
Je l'ai soigné
Je lui ai parlé d'amitié
Je l'ai aimé
Pour lui j'ai été
La chaleur quand il a eu froid 
Pour lui j'ai été
la nourriture quand il a eu faim
Pour lui j'ai été
Un guide quand il était perdu
Pour lui j'ai été
la sécurité quand il avait peur
Pour lui j'ai été
présence quand il était seul
Je lui ai fait confiance et parlé de ma vie
Mais jamais il ne m'a confié
Les secrets de son cœur
Quand sa tête s'est relevée
Qu'il a ouvert les yeux
Qu'il a pu marché
Qu'il a pu chassé
Qu'il a entendu l'appel de ses amis
Ceux qui sont dans sa vie
Ceux qui sont comme lui
Il a cherché par où s'en allé
Et il est parti sans se retourner
Son chemin n'était plus le mien
Même si un instant j'avais pu le croire
JILL172

Ballade

Le printemps est moins beau sans toi
Les fleurs sont inutiles
Le soleil est moins chaud sans toi
Je ne vois pas qu'il brille
Assis là, personne près de moi
Je tremble, j'ai froid
Ma porte est ouverte
Rien n'entre que le vent
Le sais tu je t'attends

Je ne savais pas ce qu'était la vie
Avant que tu n'arrive
Je ne savais pas ce qu'était la mort
avant que tu ne meurs
Je ne savais pas ce qu'était la peur
Avant que tu ne partes
Je ne savais pas ce qu'était la mort
Avant que tu ne meurs

Comme un condamné
A la vie enchaîné
Je veux me libérer
plus me réveiller
Pour aller
où tu es allé
Assis là, personne près de moi
Je tremble, j'ai froid
Ma porte est ouverte
Je n'attend plus rien
Le sais tu je viens

Jill171

Le Sculteur

Quand le sculpteur crée un oiseau
Le sculpteur n'est pas l'oiseau 

Jill

 

Là où mes pas m'ont guidé ce dimanche après midi

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps

Sur le miroir du souvenir
Mes yeux voient encore tes sourires
Et la lumière de ta vie
Ensoleille l'après midi

Le livre du passé
N'est pas encore fermé
Et si je viens pleurer
C'est pour te célébrer

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps

Pardonne moi de te parler
Mais j'ai encore besoin de toi
De ta sagesse de ta gaité
Et de la force de ta foi

Sur le miroir du souvenir
Mes yeux voient encore tes sourires
Et la lumière de ta vie
Ensoleille l'après midi

Une feuille s'est envolée
Et s'est posée sur une croix
Mais si les oiseaux ont chanté
Je n'ai pas reconnu ta voix

Le livre du passé
N'est pas encore fermé
Et si je viens pleurer
C'est pour te célébrer

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps


JILL162

La source

Au beau milieu du désert
Je t'ai vu
Tu étais unique
Comme à une source précieuse
j'ai bu en toi
j'étais assoiffée
Toujours besoin de ton goût unique

Au beau milieu de la foule
Tu as disparu
je t'ai cherché longtemps
sans te revoir
parmi tous ces gens
Je ne voyais personne
Toujours besoin de sentir ta présence

Mes pas m'ont emmenés
là où mon cœur les a guidé
Encore une fois
J'étais là
Là où tant de fois
Nous avions été toi et moi
Tu n'y étais pas

Je me suis assise ici
tout ici parles de moi
tout ici parles de toi
Mon ciel c'est tes yeux
ma terre c'est ta peau
mon jour c'est ta présence
ma musique c'est ta voix
mon parfum c'est ton odeur
ma vie c'est ton amour

Un jour tout s'arrête ;
La complicité, l'amitié, l'amour,
la tristesse, la douleur,
LA VIE.
Tout fini

Les déboires du hasard
Me disent que j'ai tord de croire
Que je peux garder encor l'espoir
de te revoir pour en toi boire

Au beau milieu du désert
Je me suis assise
j'étais assoiffée
Tu étais unique
Je ne voyais personne
Encore une fois
J'étais là
Mais un jour tout s'arrête
TOUT....................
JILL176

C'est si mystérieux le pays des larmes

 

- Si quelqu'un aime une fleur

qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, 

ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. 

Il se dit:"Ma fleur est là quelque part..."

Mais si le mouton mange la fleur, 

c'est pour lui comme si, 

brusquement, 

toutes les étoiles s'éteignaient !

 

Antoine de Saint-Exupéry "Le Petit Prince"

.

Elle te cherche
Ses yeux noirs fouillent l'espace
Eblouis par la lumière
Elle est si belle
Elle t'attire malgré toi
Mais tu te caches

Elle te hume
Elle sait que tu es là
A l'odeur de ta peur
Pourquoi reculer ?
Elle doit être si douce
Elle est si désirable

Elle t'appelle
De sa voix perfide
Et impérieuse
Qui te fait vibrer
Et qui t'enveloppe déjà
Elle est si attirante, si belle
Ta volonté faibli
Tu es presque à elle

Elle te désire
Tu le sais
Elle te tend les bras
Tu veux aller t'y blottir
Pour tout oublier
Elle est si belle
Elle doit être si douce

Tu ne résiste presque plus
Tu t'abandonnes
Le vent soulève sa cape noire
Tu aperçois son corps
Sa peau blanche est si belle
Elle à l'air si douce

Elle te cherche
Elle est là pour toi
Ses yeux noirs fouillent l'espace
Eblouis par la lumière
Encore un pas elle est tout près

Tu la désire tant
Tu voudrais te blottir
Dans les bras qu'elle te tend
La respirer l'embrasser
Jusqu'à l'ivresse
de ta mort
LA MORT

JILL177

Playing together

 Je joue pour que le silence ne gagne pas.
Je suis seul ce soir et j'ai envie de l'être.
Je joue pour que la tristesse n'arrive pas.
Je ne veux pas encore remplacer cet être.

Il était mon ami et j'écoutai sa voix.
Ce soir il n'est plus là personne ne me guérit.
Je joue pour que la mort n'existe pas chez moi.
Pour que le silence ne s'installe pas ici.

Je joue cette chanson que nous jouions ensembles.
Mais toi tu la joues ce soir dans un autre ciel.
Tandis qu'ici pour moi personne ne te ressemble.

Mon ciel est obscurcit de nuages, c'est la nuit.
Le soir est dans mon cœur malgré le clair soleil.
Je joue pour oublier que mon ami a fuit.
JILL164

Tranquilité

Il faut bien que j'arrive
à survivre
dans ce monde agité.
Il faut bien qu'on arrive
A lutter.
Il faut bien que j'arrive à cacher
Qu'il n'y a plus de vie en moi.

Et Même si je n'ai plus de force pour ça.
Et Même si je n'y arrive pas.
Même si personne ne le vois.
C'est trop tranquille en moi.

Comment ?
Combien de temps ?
 
Il faut que j'arrive à marcher
En me tenant tout droit.
Malgré la douleur qui me perce
Et le froid qui me gèle.
C'est trop tranquille en moi.

Et Même si je n'ai plus de force pour ça.
Et Même si je n'y arrive pas.
Même si personne ne le vois.
C'est trop tranquille en moi.

Jusqu'où ?
Pourquoi ?

JILL169

A quoi ça sert ?

Tout est si vain
A quoi ça sert ?
D'être ici ou là ?
De faire de ne pas faire ? 
De dire de ne pas dire ?  
A quoi ça sert tout ça ?

Exister, pourquoi ? Tout est vain
Rien ne dure A quand la fin ?
Ce n'est qu'une question de temps
Un peu moins, un peu plus longtemps
Sans que l'on s'en rende compte  
On arrivera à la fin du compte

A quoi ça sert ?
Pourquoi continuer ?
C'est si facile
De s'arrêter

Lutter  ? contre l'immensité
Qui nous écrase
Pour essayer d'exister
D'avoir sa place

Espérer en quoi ?
Quand on est si peu
Exister pourquoi ?
Quand tout est si vain

Toute force perdue
Dormir pour oublier
S'endormir en désirant
Ne plus se réveiller
Pour ne plus lutter
JILL180

La bougie et La guitare

Ce soir la guitare joue seule dans l’espace. 

Les notes grésillent et s’effacent. Le son n’existe plus 

mais je l'’ai entendu.

Ce soir, mon âme ressemble à la petite flamme de cette bougie qui scintille. 

Et la cire brûle, brûle, brûle et se transforme en lumière et disparaît pour aller 
on ne sait où. 

Qui peut la suivre ? 

Meurt-elle ?

Quelle existence fantastique ! Donne, donne encor ta chaleur et ta brillance. 

Vis encor petite lumière. 

Échange contre le silence la cadence de ta danse, harmonie des mélanges. 

Fais revivre les anges et les démons. 

Ils balancent ce soir ensembles sur l’'harmonie de ta vie.

Douce vie, émouvante mort qui marchent ensembles dans les jours et les nuits. 

Chaque instant qui passe se conjugue au passé et la seconde avenir au présent 

qui ne naît que pour disparaître. 

Meurt-elle?

Combien ai-je brûlé de cire ? Combien m'’en reste t’il encor pour animer l’instant ? 

Éphémère lumière qui même sans témoin chauffe pour elle-même. 

Qui n’a peut-être été allumée que pour elle.

Douce et vive brillance qui monte vers le ciel et qui raccourcit son support ; 

qui n’'a de raison que la vie et qui ne court que vers la mort.

 N’'es-tu qu'’une longue prière ? Un sourire d’enfant sincère ? 

Ou n'’es-tu qu’'un mirage fascinant qui joue à la lumière.

Enfant qui joue au père.

Père qui joue au grand-père.

Grand-père qui joue à dormir sous la terre.

Ce soir la guitare joue seule dans l'’espace. 

Les notes grésillent et s'’effacent mais demeure le chant. 

Le son n’existe plus mais je l’'ai entendu, 

et demeure l'’harmonie en mon coeœur.

Ce soir, je ne sais plus pourquoi, j’'ai allumé cette bougie 
qui sous mes yeux s'’est transformée. 

Elle a lancé des images qui n'’existaient pas et que j'’ai pourtant vu.

D'’où viennent-elles ?

Où vont-elles ? 

Meurent-elle ?

JILL152