mercredi 30 avril 2014

Le Sculteur

Quand le sculpteur crée un oiseau
Le sculpteur n'est pas l'oiseau 

Jill

 

mardi 29 avril 2014

Là où mes pas m'ont guidé ce dimanche après midi

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps

Sur le miroir du souvenir
Mes yeux voient encore tes sourires
Et la lumière de ta vie
Ensoleille l'après midi

Le livre du passé
N'est pas encore fermé
Et si je viens pleurer
C'est pour te célébrer

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps

Pardonne moi de te parler
Mais j'ai encore besoin de toi
De ta sagesse de ta gaité
Et de la force de ta foi

Sur le miroir du souvenir
Mes yeux voient encore tes sourires
Et la lumière de ta vie
Ensoleille l'après midi

Une feuille s'est envolée
Et s'est posée sur une croix
Mais si les oiseaux ont chanté
Je n'ai pas reconnu ta voix

Le livre du passé
N'est pas encore fermé
Et si je viens pleurer
C'est pour te célébrer

Dors, dors sous la terre
Sous les graviers et les pierres
Laisses nous croire que tu dors
Garder l'image de ton corps


JILL162

La source


Au beau milieu du désert
Je t'ai vu
Tu étais unique
Comme à une source précieuse
j'ai bu en toi
j'étais assoiffée
Toujours besoin de ton goût unique

Au beau milieu de la foule
Tu as disparu
je t'ai cherché longtemps
sans te revoir
parmi tous ces gens
Je ne voyais personne
Toujours besoin de sentir ta présence

Mes pas m'ont emmenés
là où mon cœur les a guidé
Encore une fois
J'étais là
Là où tant de fois
Nous avions été toi et moi
Tu n'y étais pas

Je me suis assise ici
tout ici parles de moi
tout ici parles de toi
Mon ciel c'est tes yeux
ma terre c'est ta peau
mon jour c'est ta présence
ma musique c'est ta voix
mon parfum c'est ton odeur
ma vie c'est ton amour

Un jour tout s'arrête ;
La complicité, l'amitié, l'amour,
la tristesse, la douleur,
LA VIE.
Tout fini

Les déboires du hasard
Me disent que j'ai tord de croire
Que je peux garder encor l'espoir
de te revoir pour en toi boire

Au beau milieu du désert
Je me suis assise
j'étais assoiffée
Tu étais unique
Je ne voyais personne
Encore une fois
J'étais là
Mais un jour tout s'arrête
TOUT....................
JILL176

C'est si mystérieux le pays des larmes

 

- Si quelqu'un aime une fleur

qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, 

ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. 

Il se dit:"Ma fleur est là quelque part..."


Mais si le mouton mange la fleur, 

c'est pour lui comme si, 

brusquement, 

toutes les étoiles s'éteignaient !

 

Antoine de Saint-Exupéry "Le Petit Prince"




.

Elle te cherche
Ses yeux noirs fouillent l'espace
Eblouis par la lumière
Elle est si belle
Elle t'attire malgré toi
Mais tu te caches

Elle te hume
Elle sait que tu es là
A l'odeur de ta peur
Pourquoi reculer ?
Elle doit être si douce
Elle est si désirable

Elle t'appelle
De sa voix perfide
Et impérieuse
Qui te fait vibrer
Et qui t'enveloppe déjà
Elle est si attirante, si belle
Ta volonté faibli
Tu es presque à elle

Elle te désire
Tu le sais
Elle te tend les bras
Tu veux aller t'y blottir
Pour tout oublier
Elle est si belle
Elle doit être si douce

Tu ne résiste presque plus
Tu t'abandonnes
Le vent soulève sa cape noire
Tu aperçois son corps
Sa peau blanche est si belle
Elle à l'air si douce

Elle te cherche
Elle est là pour toi
Ses yeux noirs fouillent l'espace
Eblouis par la lumière
Encore un pas elle est tout près

Tu la désire tant
Tu voudrais te blottir
Dans les bras qu'elle te tend
La respirer l'embrasser
Jusqu'à l'ivresse
de ta mort
LA MORT

JILL177

Playing together

 Je joue pour que le silence ne gagne pas.
Je suis seul ce soir et j'ai envie de l'être.
Je joue pour que la tristesse n'arrive pas.
Je ne veux pas encore remplacer cet être.

Il était mon ami et j'écoutai sa voix.
Ce soir il n'est plus là personne ne me guérit.
Je joue pour que la mort n'existe pas chez moi.
Pour que le silence ne s'installe pas ici.

Je joue cette chanson que nous jouions ensembles.
Mais toi tu la joues ce soir dans un autre ciel.
Tandis qu'ici pour moi personne ne te ressemble.

Mon ciel est obscurcit de nuages, c'est la nuit.
Le soir est dans mon cœur malgré le clair soleil.
Je joue pour oublier que mon ami a fuit.
JILL164

dimanche 27 avril 2014

Tranquilité

Il faut bien que j'arrive
à survivre
dans ce monde agité.
Il faut bien qu'on arrive
A lutter.
Il faut bien que j'arrive à cacher
Qu'il n'y a plus de vie en moi.

Et Même si je n'ai plus de force pour ça.
Et Même si je n'y arrive pas.
Même si personne ne le vois.
C'est trop tranquille en moi.


Comment ?
Combien de temps ?

 
Il faut que j'arrive à marcher
En me tenant tout droit.
Malgré la douleur qui me perce
Et le froid qui me gèle.
C'est trop tranquille en moi.

Et Même si je n'ai plus de force pour ça.
Et Même si je n'y arrive pas.
Même si personne ne le vois.
C'est trop tranquille en moi.

Jusqu'où ?
Pourquoi ?

JILL169

A quoi ça sert ?

Tout est si vain
A
quoi ça sert ?
D'
être ici ou là ?
D
e faire de ne pas faire ? 

De dire de ne pas dire ?  
A quoi ça sert tout ça ?

Exister, pourquoi ? Tout est vain

Rien ne dure A quand la fin ?
Ce n'est qu'une question de temps
U
n peu moins, un peu plus longtemps
S
ans que l'on s'en rende compte  

On arrivera à la fin du compte

A quoi ça sert ?
Pourquoi continuer ?
C'est si facile
De s'arrêter

Lutter  ? contre l'immensité
Qui nous écrase
Pour essayer d'exister
D'avoir sa place

Espérer en quoi ?
Quand on est si peu
Exister pourquoi ?
Quand tout est si vain

Toute force perdue
Dormir pour oublier
S'endormir en désirant
Ne plus se réveiller
Pour ne plus lutter
JILL180


dimanche 13 avril 2014

La bougie et La guitare


Ce soir la guitare joue seule dans l’espace. 
Les notes grésillent et s’effacent. Le son n’existe plus 
mais je l'’ai entendu.
Ce soir, mon âme ressemble à la petite flamme de cette bougie qui scintille. 
Et la cire brûle, brûle, brûle et se transforme en lumière et disparaît pour aller 
on ne sait où. 
Qui peut la suivre ? 
Meurt-elle ?
Quelle existence fantastique ! Donne, donne encor ta chaleur et ta brillance. 
Vis encor petite lumière. 
Échange contre le silence la cadence de ta danse, harmonie des mélanges. 
Fais revivre les anges et les démons. 
Ils balancent ce soir ensembles sur l’'harmonie de ta vie.
Douce vie, émouvante mort qui marchent ensembles dans les jours et les nuits. 
Chaque instant qui passe se conjugue au passé et la seconde avenir au présent 
qui ne naît que pour disparaître. 
Meurt-elle?
Combien ai-je brûlé de cire ? Combien m'’en reste t’il encor pour animer l’instant ? 
Éphémère lumière qui même sans témoin chauffe pour elle-même. 
Qui n’a peut-être été allumée que pour elle.
Douce et vive brillance qui monte vers le ciel et qui raccourcit son support ; 
qui n’'a de raison que la vie et qui ne court que vers la mort.
 N’'es-tu qu'’une longue prière ? Un sourire d’enfant sincère ? 
Ou n'’es-tu qu’'un mirage fascinant qui joue à la lumière.
Enfant qui joue au père.
Père qui joue au grand-père.
Grand-père qui joue à dormir sous la terre.
Ce soir la guitare joue seule dans l'’espace. 
Les notes grésillent et s'’effacent mais demeure le chant. 
Le son n’existe plus mais je l’'ai entendu, 
et demeure l'’harmonie en mon coeœur.
Ce soir, je ne sais plus pourquoi, j’'ai allumé cette bougie 
qui sous mes yeux s'’est transformée. 
Elle a lancé des images qui n'’existaient pas et que j'’ai pourtant vu.
D'’où viennent-elles ?
Où vont-elles ? 
Meurent-elle ?
JILL152